Juin au jardin : les premières plantations vont bon train !

Le chantier serres n’est pas tout à fait terminé. Pour autant, les bâches sont en places, ce qui permet de planter les premiers légumes, enfin!

Les tomates, premières plantées sous la serre toute neuve

Il faut maintenant rattraper le retard pris sur la saison, et planter tous les plants commandés au GAEC En’Vert de Terre à St-Lizier !

D’abord, un coup de motoculteur pour former les planches permanentes.

Ça bosse dur sous la serre! Au premier plan dans la moitié non-cultivée du bi-tunnel, un joli champ de ronce-liseron.

Ensuite, corvée de brouette !
On commence par apporter du compost.
Puis, sur les planches, une fine couche de tonte de gazon pour apporter de l’azote et faire attirer les vers de terre partis se cacher loin de tout ce remue-ménage. Origine du gazon : le stade de foot, à 20m.
Ensuite, entre les planches, une bonne couche de broyat de tilleul. Pour éviter le tassement, favoriser la vie fongique, apporter de la matière organique carbonée et maintenir l’humidité. Origine du broyat : allée des Tilleurs, à 600m.

Ça en fait des aller-retours en brouette !

Et enfin, plantation des poivrons et aubergines, sur un géotextile réutilisable, pour limiter la corvée de désherbage.

Le bi-tunnel tout neuf! Au premier plan les poivrons et aubergines, derrière et peu visibles, les melons et poivrons

Il ne faut pas oublier de semer les légumes d’automne, déjà! Ils sont étroîtement surveillés, bein arrosés, et gardés à l’abri des rongeurs sur des tables suspendues fraîchement construites.

Au premier plan, des choux en cours de germination. Derrière, les courges bientôt prêtes à planter, et les poireaux prêts à planter aussi. Tout au fond, les tomates qui commencent à grandir !

Enfin, les premières plantations en plein-champ !
Du compost sur les planches, encore des brouettes de broyat dans les passe-pieds, puis plantation des salades, betteraves, et courgettes.

J’ai renoncé à tester les salades et betteraves sur sol nu, à cause des levées massives de chiendent et de liseron…

Le montage des serres

LE gros chantier incontournable d’une installation en maraîchage!

4cm d’épaisseur de notices diverses à étudier, 7 tonnes d’acier à déplacer/monter/lever, plein de copain.e.s pour aider, un maraîcher fatigué!

Une fois le semi-remorque déchargé… y’a plus qu’à !

Le chantier n’est pas terminé, mais bien avancé grâce aux nombreuses personnes venues aider, le temps d’une ou plusieurs journées selon les disponibilités.

Montage au sol des arceaux avant le levage
Passe-moi donc une vis, au lieu de me prendre en photo !
3 serres debout, ouf, le plus gros est fait !

Maintenant que les trois serres sont debout, encore quelques options à monter (jumelage du bi-tunnel, aérations latérales) avant la dernière étape : le bâchage !

Un grand MERCI à tou.te.s pour les coups de main !

Aurélie, Yoann, Philippe et son tracteur, Anna, Alain, Rémi, Laila & Marcel, Flo, Victor & Camille et leur équipe de choc : Marie & Hugo, Alice, Fredo. Ève, Camille & Kévin, Brendan & Andrea, Sarah, Ju & Noémie, Tatiana, et Bidouille pour son soutien moral indéfectible.

Merci aussi aux St Paulois.es de passage pour leurs encouragements et remerciements, ça fait chaud au coeur!

Un printemps d’installation au jardin

Dur dur d’être un webmaster assidu pendant la période d’installation!

Il y a beaucoup de travail avec la mise en place de l’infrastructure : réseau d’irrigation, abri, serres… Beaucoup de choses à penser aussi, pour ne rien oublier : commander tout le matériel, relancer les fournisseurs, négocier les délais, organiser les chantiers participatifs, répondre aux demandes de l’administration…

Bref, la tenue du site internet n’est pas la priorité quand on fait des grosses journées 7 jours par semaine. Mais aujourd’hui je prends un peu de temps pour rattraper mon travail administratif en retard, et j’en profite pour poster quelques nouvelles photos!

Le cabanon terminé pour commencer! Ossature palette, couverture bac acier, et bardage en costiers de Douglas délignés, en provenance d’une scierie locale.

Mon beau cabanon !

Ça a été ensuite le moment de creuser les tranchées pour le chantier irrigation enterrée. J’ai appris à manier la minipelle mécanique, je crois que je ne m’en suis pas trop mal sorti. Un travail long et fastidieux avec des montagnes russes émotionnelles : matériel manquant, fuites, pluie, boue… C’était bien une fois que c’était fini!

La mise en place : labour, clôtures, et cabanon de stockage

On boucle la toiture du cabanon, avant de poser le bardage !

Ces dernières semaines ont été chargées sur le terrain.

Un agriculteur voisin est venu avec son tracteur et sa charrue pour labourer la partie de la prairie qui sera cultivée. Une fois la terre retournée, les herbes en mourant vont nourrir le sol en attendant la mise en place des cultures.

On a terminé de clôturer! La première mission a été de planter les poteaux, heureusement que Philippe le voisin est venu nous aider avec son tracteur et son godet. Puis on a tapoté du marteau pour fixer solidement les fils sur les poteaux, puis le grillage sur les fils. Là encore, les coups de main font plaisir : Laila et Marcel sont venus nous donner un peu de temps et économiser nos poignets fatigués! Ne restait plus qu’à bricoler des portes en attendant d’avoir le temps de fabriquer un beau portail. Les chevreuils n’ont qu’à bien se tenir!

La dernière mission, c’était de construire un cabanon de stockage. En effet, la construction du bâtiment n’est pas encore amorcée, et il va bien falloir stocker le matériel quelque part en attendant. Avec Yoann, on s’est donc lancés dans la construction de ce cabanon « ossature palettes ». Ma foi, c’était rapide et pas trop compliqué, à défaut d’être esthétique! Bientôt un bardage viendra recouvrir tout ça, pour un effet cabane de trappeur.